Conscient des nombreuses interactions entre de nombreux facteurs pour chaque usine, j’ai essayé de simplifier les données. Mon but était d’aider les jardiniers amateurs en fixant les règles de taille essentielles
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Dans ce sens de simplification, j’ai décidé de ne pas entrer dans les différents rôles des bourgeons apicaux ou axillaires, végétatifs ou floraux.
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Le jardinier doit garder à l’esprit 2 objectifs essentiels de taille :
- stimule le pouvoir végétatif de l’arbuste pour maintenir son volume et clarifier sa croissance globale,
- favorise la floraison.
Attention, certaines plantes fleuriront surtout si elles ne sont pas taillées (cornouiller mâle, plus de viorne, coing japonais, ceanoth à feuilles persistantes…)
La taille doit donc prendre en compte 3 facteurs qui déterminent
: « Quand tailler » : temps et lieu de floraison
« Comment tailler » : la façon de renouveler les branches
Syriacus
Automne année 1
automne année 2
Taille hiver
Il y a généralement 2 périodes pendant lesquelles la taille est fortement déconseillée :
- juste avant la chute des feuilles. En effet, il est nécessaire que les nutriments accumulés dans les feuilles se déplacent vers l’intérieur pour assurer un bon stockage
- . surtout pendant le débourrement. Parce que ce sont les jeunes feuilles qui permettent à la plante de tout recommencer. (à moins que vous ne vouliez retarder le développement de la plante par contre.)
Les durées recommandées dépendent des facteurs suivants :
Période de floraison :
- Hiver : Taillez après la floraison à la fin de l’hiver.
- Printemps : Taille de référence après floraison pour les arbustes acrotones. Les arbustes à bastiton peuvent être taillés en souches en éclaircissage en hiver sans raccourcir les branches préservées.
- Été : Planifiez une taille hivernale.
Le moment de l’induction florale qui détermine la période de floraison :
- de longs mois avant la floraison des fleurs pour les plantes qui fleurissent dans les forêts d’un an ou plus,
- quelques semaines avant la floraison des plantes qui fleurissent sur le bois de l’année en été.
Page en fleurs :
- Plantes qui fleurissent sur des forêts d’un an ou plus : floraison recoupée. Exemples : abélie, océan à feuilles persistantes, ciste, deutzia, escallonia, Forsythia, hortensia macrophylla, serrata, quercifolia, kerria, neillia, philadelphus, physocarpe, spirée printanière, syringa, weigelia, glycine.
- Plantes qui fleurissent dans les bois de l’année : taille à la fin de l’hiver. Exemples : Campsis, caryopteris, arbre à feuilles caduques ceanothe, ceratostigma willmottianum, diervilla, fuchsia magellanica, hibiscus, hortensia ‘Annabelle’, Indigofera, Lagerstroemia, Lavater, Lespedeza, Leycesteria, Perovskia, Phygelius capensis, roses rebondissant, spirée d’été, vitex.
Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre la classification des arbustes par leur mode de renouvellement des branches : basiton, mésoton ou acroton.
Basitonia : capacité de la plante à se développer chaque année à partir de la souche ou de la base des branches, ramification (peut disparaître sans élagage). Arbustes Basilone
Les arbustes Baseton sont régénérés à la base en retirant le vieux bois.
Exemples : abélie, caryoptère, cornus alba, petit deutzia, fuchsia magellanica, kerria japonica, pérovskia, petit philadelphus, potentille, rubus idaeus (framboise), salvia grahamii, spirée, weigelia.
Mésotonie : capacité de la plante à développer de puissantes pousses au milieu des branches déjà existantes (avec une perte de force des branches de plus d’un an). Arbustes Mesoton
Les arbustes mésotoniques augmentent leur volume soit à partir de branches verticales (telles que le sambucus), soit à partir de branches inclinées (par exemple, Kolkwitzia).
La taille n’est pas nécessaire pour ces arbustes, mais elle permet de limiter le volume et de régénérer partiellement les branches.
Exemples : grand berbère, Buddleja alternifolia, cotonéaster, deutzia, kolkwitzia, grand philadelphus, sambucus.
Akrotonique : capacité de la plante à développer des bourgeons plus fortement à la fin des branches de l’année précédente que les bourgeons situés à leur base ou sur la souche. Arbustes acrotones
Les arbustes acrotones forment des branches solides et durables. La taille permet d’améliorer la structure. L’acrotonie peut être stricte, c’est-à-dire que le moignon n’émet pas de rejet et que l’arbuste ne se développe qu’en élargissant les branches déjà existantes.
Exemples : buxus, callistemon, eanoths à feuilles persistantes, cercis, elaeagnus à feuilles persistantes, euonymus à feuilles persistantes, ilex, ligustrum, malus, osmanthus, photinia, pieris, prunus, pyracantha, viburnum tinus.
L’ akrotonique peut être fort avec un basitony plus ou moins important. Le renouvellement de la succursale a lieu simultanément sur la souche et à partir des succursales déjà existantes.
Exemples : baie de Saskatoon, chaenomeles japonica, corylus Avellana, Syringa, nombreux viburnum.
Attention : Il est rare qu’une plante n’ait qu’un seul moyen de renouveler ses branches. Il montre simplement une tendance plus ou moins forte vers l’un de ces trois modes.
Selon la façon dont les branches sont renouvelées, il existe plusieurs types de taille :
Taille annuelle (élimination totale des souches) : uniquement à la fin de l’hiver Arbustes affectés : Ceux dont le bois meurt en hiver sous nos climats fleurissent sur le bois de l’année et ont un basitoie variable.
Exemples : Artemisia, ceratostigma willmottianum, elsholtzia stauntonii, fuchsia magellanica, indigofera, lavater, lespedeza, leycesteria, pérovskia, phygelius capensis, salvia grahamii.
NB : Il est possible de laisser un cadre en ceratostigma, indigofera, lespedeza, salvia.
Recadrage sur un cadre de plus grande taille et plus ferme Résultat de port : fin d’hiver.
un
un 1
un 2
Arbustes affectés : ceux qui peuvent encadrer ou dont les forêts annuelles ne gèlent pas fleurissent sur le bois de l’année et présentent une forte acrotonie.
Exemples : campsis, caryoptère, céanothe à feuilles caduques, hibiscus, hortensia arborescens, paniculata, roses montantes.
Sélection du bois annuel sur la souche ou oppression d’un tiers des branches par an sur la souche (pour aérer la souche et favoriser le départ de nouvelles pousses) : à la fin de l’hiver.
Arbustes affectés : plantes à développement plutôt faible et à fort basitonia.
Exemples : Cornus alba, hortensia « Annabelle », kerria, potentille, spirée d’été.
réduction du volume avec une paire de ciseaux. Arbustes affectés : ces acrotons strictement qui n’ont pas de basitonie ou la capacité de forer sur du vieux bois sans feuilles. Les jeunes bois doivent être taillés régulièrement avec des ciseaux pour les régénérer.
Exemples : buxus, ciste, cytisus, erica et calluna, genista, lavandula, rosmarinus, salvia officinale, santoline, teucrium, thymus.
Éclaircir les branches et améliorer la structure. Arbustes affectés : ceux à forte acrotonie, avec ou sans mésotonie.
La basetonie, la mésotonie, l’acrotonie peuvent être des termes ennuyeux. Mais lorsque nous examinons nos plantes, nous comprenons bien leur importance. Par exemple, la spirée estivale a une variété qui s’étire et s’appelle un basiton. Le buis n’a qu’un pied dont les branches poussent. Il n’y a pas de rejet naturel. Ça s’appelle Acroton.
L’élagage n’est alors pas obligatoire et tâche parfois plus fastidieuse. En plus des 2 objectifs mentionnés en introduction, il offre le plaisir de comprendre la plante et de l’aider à « fleurir » notre jardin.
Texte de Nicole Sallé, membre de la section AAO Diagrammes de Pascal Prieur
PRIEUR Pascal, La taille bien fondée des arbustes ornementaux, Editions Ulmer, 2006, 256p.